Grande oublieuse la mémoire mais parfois une image derrière
le miroir fait bouger notre cœur et quelle promesse s’élève aujourd’hui dans
nos vies immobiles !
Celle d’un poète-photographe découvert par hasard dans les
années 80 dans une rue discrète d’Avignon bien éloignée des fastes du Festival…
Après le vacarme et la houle des touristes, une petite salle silencieuse
d’exposition s’est offerte à nos regards avec une présence que je n’ai jamais
oubliée malgré le passage des années.
« Joindre au verbe
qui déchire
une image qui elle aussi
sait tout dire… »
Promesse de silence et de respiration par un créateur,
Daniel Pons dont la danse nous a interpellés avec une noblesse émouvante !
En cet été si chaud et si tumultueux à de nombreux égards,
il nous dit :
« Créateur mon frère,
ta fragilité est une corde tendue entre ciel et terre, une corde que tu sauras
franchir au chant de l’Un :
l’intuition du simple
comme absolu n’est pas vanité, il te suffit… »
Le temps a passé et la fournaise des étés nous envahit
inexorablement…
Passent les jours immobiles et vivent les soirées où nous
contemplerons en silence le ciel et ses métamorphoses qui s’offrent à nos
regards dans une totale gratuité jusqu’au chant de la première étoile et l’élan
d’un souffle régénérateur qui nous comblera.
« Habiter
le précaire
un chant pour
soi
venu
d’ailleurs…
Il parle de si
loin
Le poète,
et toujours en chemin… »
M.S
Pierre Sentenac "Don du simple"
Technique Mixte sur papier 06/08/2017
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