En cette période de la Ste Trinité, célébrée dimanche dernier, je me souviens, de ce moment ‘inattendu, où je découvris avec surprise !’, qu’une encre sur papier réalisée, en 2007, sa photo, choisie par Chantal Guillermain, figurait dans son livre, intitulé :
« La
Trinité, j’y crois ! »
Avec joie, j’ai remercié
l’auteur, cela n’est pas courant, ( 1ère et
seule fois !)
J’ajoute que cette « Trinité pascale », est précédée d’un
magnifique poème de :
Patrice de la Tour
du Pin, (cf, p.56-57, ci-après).
Dire Merci, à Chantal Guillermain, en résumant son livre,
par les propos de :
Michel Rondet,
s.j.
_ « les premiers chapitres
retracent avec exactitude et clarté les différents aspects de la foi trinitaire. L’auteur fait appel
essentiellement à l’Ecriture, ce qui permet
d’en faire une lecture méditée »
_ Dans sa 4ème de
couverture, il note : « Voici un petit livre dont l’apparence
modeste pourrait masquer la valeur… l’auteur, Chantal
Guillermain, a été une des premières femmes professeurs d’Ecriture
sainte… Elle a publié avec le père Louis Barlet un
commentaire de l’Evangile selon St Luc, qui
fait autorité… Si j’ai un conseil à donner au lecteur de commencer par les
poèmes, en particulier ceux de l’auteur, qui terminent le volume.(le nôtre
p.56-57) »
Chantal
Guillermain, ajoute en (p. 9-10)
_ « Pour parler de la
Trinité, si l’on n’est pas théologien, il faudrait être poète ou peintre… Pour
le peintre on pense immédiatement à Roublev
et sa célèbre image de la Table des Trois où
notre place, à chacun, est marquée.
On pense aussi au Couronnement de la vierge, d’Enguerrand Quarton, exposé au musée de Villeneuve-lès-Avignon… »
Ce qui explique le choix de :
Chantal Guillermain, pour ma Trinité
pascale.
Amour qui
planais sur les eaux
Amour qui planais sur les eaux
Et les berças du premier
souffle,
Nos âmes dorment :
Prends-les d’un battement
nouveau
Qui reflue au Christ vers leur
source
Pour déborder parmi les hommes.
Tu es cette voix qui gémit,
Dans les douleurs de notre monde,
Le nom du Père ;
Mais en retour, tu es aussi
La voix apportant sa réponse :
L’Amour de Dieu couvre la terre.
Tu es la genèse en tout temps,
Tu es la voix qui crie naissance
A l’âme obscure ;
Tu nous engendres du dedans,
Tu fais tressaillir le silence
Au fond de toute créature.
Amour descendant aujourd’hui,
Viens agiter les eaux enfouies
De nos baptêmes,
Qui, de la mort de Jésus Christ,
Nous font resurgir dans sa vie :
Tout est Amour dans l’Amour
même.
Patrice de la Tour du Pin